Presse

Fête du livre de Merlieux / Daeninckx, un parrain de choix

didier daeninckxMERLIEUX (Aisne). À la fois auteur jeunesse et écrivain pour adultes, Didier Daeninckx rassemblera tous les passionnés de littérature.

CETTE année, la Fête du livre de Merlieux se place sous le signe du polar. Qui mieux que Didier Daeninckx pouvait en être le parrain ? Personne ! L’homme n’est pas un inconnu dans le Laonnois.
« Je suis déjà venu cinq ou six fois pour cette fête du Livre. Il y a, ici, une équipe d’organisation fort sympathique, que j’ai toujours plaisir à retrouver. »
S’il est surtout connu pour ses polars, il a gardé de son métier de journaliste le désir de témoigner. La Commune, la colonisation, les guerres sont ses terrains de prédilection.
On se souvient de son Cannibale, paru en 1998. Il racontait comment en 1931, lors de l’exposition coloniale, la France avait échangé des Kanaks contre des crocodiles.
Pour cette version 2012 de la Fête du livre, l’auteur présente ses dernières publications. « L’Espoir en contrebande, qui vient de recevoir le prix Goncourt de la nouvelle, annonce-t-il et Le Banquet des affamés, où comment un comédien, Maxime Lisbonne, invente les Restos du cœur, cent ans avant Coluche. »
Cet été, l’auteur a fait les beaux jours des centres de loisirs, avec un Cluedinckx, concocté par les organisateurs. Lors de ce jeu, librement inspiré du Cluedo, les enfants devaient résoudre des enquêtes dont chaque scénario etait construit à partir de personnages issus des livres de l’auteur. Alors fier d’avoir un jeu à son nom, M. Daenickx ? La question, comme le jeu, le fait rire mais il reconnaît que « c’est un bon moyen d’approcher la littérature avec les enfants. Un écrivain, cela impressionne toujours, en faire l’objet d’un jeu, c’est plus créatif que de se contenter de donner un livre dans une bibliothèque ».
Ne craint-il pas que son univers soit un peu noir pour de jeunes yeux ? « Aujourd’hui, les enfants sont confrontés très tôt à des sujets difficiles : guerres, chômage, couple qui explose… Le livre reste un bon moyen d’aborder ces sujets difficiles. » D’autant qu’il a aussi écrit « une quinzaine d’ouvrages pour la jeunesse ».
Dans ses bagages, il n’oubliera pas de glisser sa dernière collaboration avec le dessinateur Mako, Louise du temps des cerises ou la Commune vue à travers les yeux d’une petite Parisienne de 12 ans.
Adultes et enfants pourront, de concert, succomber au charme de la plume de Daeninckx…

Marie-Pierre DUVAL

Séance de dédicaces, dimanche 30 septembre, au Pôle littérature générale. À 15 heures, le parrain sera à la bibliothèque des auteurs, avec Dominique Manotti et Dominique Sylvain pour une discussion autour du polar.

Article de l’Union du 22 Septembre 2012

Septième rencontre consécutive avec Dominique Letellier à la Fête du Livre de Merlieux

Dominique LetellierAprès sa participation, la veille, au 11e Salon du Livre d’Aumale,
Dominique Letellier donnera rendez-vous à ses lecteurs à la 20e Fête
du Livre de Merlieux, le dimanche 30 septembre 2012.
Lors de ce grand événement littéraire, elle évoquera avec eux ses romans à suspense, la Normandie, les fantômes, les châteaux murés aux mille mystères, ou bien Vancouver, les faux semblants et la manipulation.

Des romans à suspense atypiques : une absence de violence, des héroïnes téméraires, de l’humour, du dépaysement

Née à Rouen en 1968, Dominique Letellier a vécu plus de vingt ans en Seine-Maritime et réside aujourd’hui en Ile de France. Détestant la
violence trop souvent présente dans notre monde, elle a choisi une toute autre voie pour ses romans à suspense. Il n’y a pas un meurtre au début, ni la fameuse
enquête traditionnelle.
L’action de «Légendes» se déroule en majeure partie à l’intérieur d’un château situé dans le Pays de Caux, en Haute-Normandie. Pourquoi un château ? Depuis son
enfance, Dominique Letellier est passionnée par les histoires qu’ils racontent, les siècles qu’ils ont traversés. De même, les maisons abandonnées, les
événements inexpliqués la fascinent. Cet ensemble l’a amenée à imaginer les intrigues qui se nouent dans le roman. La rencontre d’Alex, l’héroïne, avec des
fantômes bloqués dans ce Domaine normand invite le lecteur à résoudre une énigme policière datant de la Révolution française.
Apprécié en raison de son atmosphère spéciale et de son humour, ce titre a bénéficié d’une réédition.
Dans «Pièges», Marion collabore avec la police canadienne à Vancouver suite à des circonstances particulières et des motifs très personnels. Dès le premier chapitre, les
changements de plans surviennent. Autour de la Française, gravitent des individus opaques. Alors qui piège vraiment qui ? Qui joue tel jeu ? Comment atteindre ses buts, tout en gardant une certaine légitimité ?

Pour ses ouvrages, Dominique Letellier préfère donc privilégier le suspense, la force de l’histoire principale et des intrigues secondaires, la richesse des relations humaines, la psychologie de ses personnages, leurs qualités/défauts. Dynamiques, Alex et Marion doutent
pourtant, s’interrogent à maintes reprises. Au fur et à mesure, les lecteurs s’attachent à elles, partageant leurs aventures. La fluidité du style de
Dominique Letellier et les nombreux dialogues permettent à ses lecteurs de vivre
au gré des chapitres les multiples rebondissements.

Article de circul.arts.free.fr du 18 Septembre 2012

Un artiste qui ne laisse pas de marbre !

Olivier DornèsDepuis plusieurs années, il présente aux curieux son activité un peu particulière. Il sera là cette fois encore.

OLIVIER DORNÈS est en passe de devenir un habitué des allées de Merlieux. « Je viens depuis trois ou quatre ans », confie-t-il. L’homme, relieur à Paris, possède un atelier dans les Ardennes, à Buzancy. Là il exerce sa fabuleuse profession de marbreur. Un métier rare et précieux qu’ils ne sont plus nombreux à pratiquer. « Nous sommes cinq à en vivre en France », précise-t-il. Il réalise des papiers marbrés utilisés en reliure ou pour la fabrication de petits objets. « Cette technique est née en Turquie au XVIIe, là-bas, on l’appelle « ebru », c’est toujours un art sacré, explique l’homme de l’art. Au départ, le papier marbré servait pour les documents officiels, chaque feuille étant unique, il suffisait de rédiger l’acte en double sur une feuille, de la couper en deux, d’en donner une partie au bénéficiaire et d’archiver la seconde. Il est, en effet, impossible de réaliser deux motifs strictement identiques.
Le principe du papier marbré est simple. « C’est une technique d’imprimerie, on joue sur la répulsion de l’eau et de l’huile. » Pour fabriquer une feuille, il faut un bain d’une solution gélatineuse, sur lequel on dispose des pigments de couleurs gras. A l’aide d’outils simples tels qu’une petite pointe ou des peignes, on réalise des motifs. On pose ensuite une feuille de papier sur le bain, le motif s’imprime sur la feuille. Un petit lavage à grande eau et le tour est joué ! Enfin pas vraiment, si le principe est simple, la réalisation est relativement compliquée. « Les motifs sont codifiés, il y a le peigné, le veiné, le coquillé…, poursuit Olivier Dornès, ensuite, le résultat dépend aussi d’éléments extérieurs, la températiure des bains et des pigments par exemple. »
Olivier Dornès travaille pour des relieurs, des encadreurs, il fait aussi de nombreuses démonstrations dans le cadre des métiers du livre. « Cette pratique n’est plus enseignée, c’est très important pour moi de montrer comment on fait. » Il propose à la vente des feuilles, des marques pages, des petits objets, « cette année, j’apporte une nouveauté : la pince à linge ». En effet, il suffit d’un matériau absorbant pour que les jolies marbrures se fixent, pour toujours.
Dimanche 30 septembre, à l’abri sous sa tonnelle, Olivier Dornès proposera au public de découvrir toutes ses réalisations. Avec sa faconde coutumière, il répondra aux questions que pourront se poser les visiteurs.
Un petit détour s’impose par son stand, là quatre siècles d’histoire vous attendent !

Article de l’Union du 15 Septembre 2012

20e Fête du livre de Merlieux : Mamie Poule sera de la fête

Christine BeigelChristine Beigel posera ses valises pour plusieurs jours dans le sud du Laonnois. Au programme, des rencontres avec de jeunes lecteurs avant la folle journée du dimanche 30 septembre.

L’AUTEURE des Chaussettes de la vie (Océan jeunesse) est déjà venue à Merlieux à deux reprises. « Je suis heureuse d’y participer une nouvelle fois, explique Christine Beigel, et comme nous (les auteurs jeunesse) arrivons bien avant le jour de fête, nous pouvons apprécier à sa juste mesure l’incroyable transformation du village. Merlieux devient une île du livre où tout est permis, tout est possible. La chasse aux trésors est ouverte le temps d’une journée. »
Depuis une quinzaine d’années qu’elle écrit pour la jeunesse, la jeune femme est à la tête d’une véritable famille, des cochons, des lapins, sans oublier les histoires de Mamie Poule… Christine Beigel œuvre dans plusieurs domaines : des albums drôles et colorés pour les petits, des polars pour les plus grands et des romans pour les ados.
Cette année, elle viendra dans le Laonnois en compagnie de ses dernières productions. « Il y aura des animaux avec la série pour les petits, Mamie Poule raconte, illustrée par Hervé Le Goff et, notamment, le zèbre qui ne voulait pas aller à l’école. Il y aura aussi du voyage imaginaire et merveilleux avec l’album Tapis, tapis moi, du sable à mettre dans les cartables, du Carambar sans « A » à goûter, un arbre où s’installer en famille, de la bande dessinée avec les drôles de héros et de zéros de La bande des Super, des livres-CD, enfin de quoi satisfaire les ados : Vendeur de rêves, un roman ancré dans la réalité et l’actualité. » De quoi passer de bons moments…
Comme ses confrères, elle ira au-devant des lecteurs. Elle sera accueillie à la bibliothèque de Crécy-sur-Serre, le mercredi 26 septembre, par Marie-Cécile Brancourt. Ces rencontres sont pour elle de véritables moments de bonheur. « J’aime la spontanéité des enfants, leurs yeux qui brillent, leurs questions parfois « désarçonnantes », qui nous forcent à aller chercher des réponses au plus profond de nous-mêmes. Une rencontre est un véritable échange, nous en apprenons autant les uns que les autres. »
Marie-Pierre DUVAL
Séance de dédicaces de Mamie Poule, dimanche 30 septembre, au Pôle jeunesse de Merlieux.

Article de l’Union du 1er Septembre 2012

 

20e Fête du livre de Merlieux / L’arbre, invité d’honneur

Juliette Cheriki NortMERLIEUX (Aisne) La Fête du livre est l’occasion de s’intéresser à la nature. Cette année, le Pôle environnement a choisi pour thème les arbres.

IL suffit d’écouter Juliette Cheriki-Nort parler de la forêt quelques minutes pour avoir, soudain, une irrésistible envie de chausser les Pataugas, de saisir son bâton et de partir arpenter les sous-bois !
Animatrice nature de formation, l’Ardennaise connaît bien son domaine. Elle était l’invitée idéale pour cette édition 2012 de la Fête du livre.
Juliette Cheriki-Nort est avant tout une femme de terrain. « Je suis à la base animatrice nature, je fais aussi de la formation, je participe à la conception d’outils pédagogiques. » Elle intervient auprès d’un public varié : écoles, centres sociaux, « de plus en plus de centres sociaux, d’ailleurs ». Elle milite pas seulement pour une éducation à l’environnement mais aussi pour une éducation par l’environnement. « Il faut utiliser la nature pour que les personnes se sentent mieux », pour elle l’homme doit réapprendre à vivre avec son milieu. « Lors de mes formations, j’insiste beaucoup sur certaines notions comme réapprendre à regarder des choses simples » et de citer une anecdote : « À la fin d’un stage, un jeune homme est venu me voir. Il avait l’habitude de courir dans la montagne de Reims avec son MP3 sur les oreilles, il m’a dit : désormais je vais courir sans, afin d’entendre les bruits qui m’entourent. »
En 2010, elle publie son premier livre Objectif forêt. À destination des enfants, il offre aux jeunes lecteurs la possibilité de partir à la découverte du milieu. « Cet ouvrage a une vocation pédagogique, il s’agit de chausser des lunettes et de regarder la forêt d’un œil nouveau », explique l’auteure. Un deuxième ouvrage a suivi Objectif montagne, toujours aux Éditions Delachaux et Niestlé.
Cette année, Week-end nature en forêt voit le jour. « C’est une déclinaison du précédent, poursuit-elle, là nous sommes plus dans le guide de poche. Il s’adresse à toute la famille et permet de préparer au mieux des escapades dans les bois. »
Tous ses livres seront disponibles, le dimanche 30 septembre à Géodomia, le public pourra rencontrer Juliette Cheriki-Nort lors d’une séance de dédicaces.
Des dédicaces, Juliette Cheriki-Nort en fait de plus en plus depuis 2010, date de parution de son premier ouvrage, Objectif forêt, « mais, ici, elle a vraiment du sens, dédicacer mes ouvrages dans un endroit dédié à l’environnement, cela change tout ! »

On peut retrouver Juliette Cheriki-Nort sur Internet, sur son site pedagogiaconception.jimdo.com ou sur son blog pedagogia.canalblog.com.

Article de l’Union du 28 Juillet 2012

 

Repas anar à la Fête du Livre de Merlieux

20 éme Fête du livre merlieuxCette année, le Salon du Livre Anarchiste de Merlieux n’a pas lieu (vu que c’est un an sur deux).

La Fête du Livre de Merlieux (l’officielle) quant à elle se déroulera les 29 et 30 septembre prochain.

Dans le cadre de cette manifestation, le Groupe Kropotkine organise le repas du samedi 29 au soir, histoire de se retrouver, amis, auteurs et lecteurs, autour d’un repas champêtre concocté par l’incontournable cuisinier et écrivain Benoist Rey, qui publie ce mois-ci le coffret de ses « Oeuvres incomplètes » (Editions Libertaires), qu’il pourra vous dédicacer sur place. Des extraits de son dernier livre « Mieux vaut boire du rouge que broyer du noir » seront lus parmi d’autres à l’heure de l’apéro.

Le repas sera suivi à 22h d’un concert : Pascal Bréchet trio jazz.

Vous pouvez vous inscrire dès maintenant à l’adresse kropotkine02@no-log.org ou par téléphone au 03 23 80 17 09

Le dimanche 30, le Groupe Kropotkine tiendra sa table de presse devant l’Athénée Libertaire, au 8 rue de Fouquerolles. N’hésitez pas à venir nous y rencontrer !

Article du Groupe Kropotkine du 29 Août 2012

 

Fête du livre de Merlieux / Géraldine Collet revient « avec plaisir »

De Saint-Quentin à Merlieux, il n’y a qu’un pas que Géraldine Collet franchit allègrement pour le plus grand bonheur de ses admirateurs !

GÉRALDINE COLLET est un peu la « régionale de l’étape », c’est en effet à Saint-Quentin qu’elle a posé ses valises, il y a quelques années. Merlieux, bien sûr qu’elle connaît : « Je suis venue en tant que visiteuse, il y a plusieurs années, raconte-t-elle. Je me souviens d’avoir été enchantée par cette fête, par son atmosphère bucolique et par la diversité, la profusion de livres proposés. »
Les années ont passé, Géraldine s’est installée et a commencé à écrire des livres pour les enfants. En 2011, elle est revenue mais passant de l’autre côté de la table : « L’année dernière, j’ai participé en tant qu’auteur jeunesse et mon impression a été la même, alors c’est avec plaisir que je reviens cette année pour la 20e édition ! »
Le dimanche 30 septembre, elle sera là, dans son sac à merveilles, des albums sortis cette année : Okimdam, l’oiseau auquel il manquait une case (éditions Thierry Magnier), Tranquille et La poire en deux (éditions Frimousse), Le fil rouge (Philomèle), L’abécédaire des belles choses à faire (Escabelle) et enfin une nouvelle aventure de son héroïne préférée : La Rentrée de Jacotte.
La carrière de Géraldine Collet prend, cette rentrée, un tour particulier, avec Larguée !, sa première BD pour adulte. « J’avais très envie d’explorer d’autres formes d’écriture, même si je reste dans le registre humoristique, poursuit-elle. Là, on suit l’histoire de Romy qui vient d’apprendre par SMS qu’elle était larguée, ses premières réactions, son questionnement dans les premiers instants et sa manière de « gérer » la situation. »

Une BD pour les plus grands

Le scénario a été présenté à Isabelle Maroger qui a vite accepté de le mettre en images. Après plusieurs planches publiées dans le magazine Fluide. G, l’album est paru fin août. « C’est une expérience que j’ai adorée ! » Aurons-nous la chance de découvrir cette BD à Merlieux ? Pas si sûr « je viens sous la casquette « auteur jeunesse ». Ce n’est que partie remise, Les Amis de la fête du livre ont rouvert leurs portes à la BD, pourquoi pas, une visite l’an prochain, du côté du Pôle BD !

Marie-Pierre DUVAL

 

Un bouquin dans le sac à dos

Comptines et jeux de doigts :
Une main, deux mains, des doigts, voilà l’histoire de l’escargot endormi dans sa coquille. Il s’éveille et hop, une petite chanson prend forme, une autre s’enchaîne pour célébrer en rigolant, la petite bête à cornes.
Jeux de doigts, quelques notes, trois comptines, un petit livre pour les plus jeunes. Une histoire à vivre, à chanter, avec humour et fantaisie…
« Oh, l’escargot, quelle drôle de petite bête, c’est rigolo, ce qu’il a sur la tête… » Bonne lecture !
Petit escargot de Christian Voltz, Didier jeunesse (dès le plus jeune âge), 5,50 euros.
Un mot, deux syllabes :
Bobo, cui-cui, Doudou, cracra… Les uns derrières les autres, les mots des plus petits sont rassemblés dans ce Petit Roro, le premier dico des bébés. Les auteurs, Corinne Dreyfuss et Benjamin Chaud, proposent leur version du Petit Robert, plus drôle et plus coloré. Là, pas d’anticonstitutionnellement, ni de bataille sur l’entrée ou non d’un nouveau mot, issu des nouvelles technologies. Lettre après lettre, le vocabulaire des plus jeunes défile devant nos yeux, des mots de tous les jours, répétés à l’envi par des générations successives. Ils feront le bonheur des plus petits.
Le Petit Roro de Corinne Dreyfuss, illustrations Benjamin Chaud, Actes sud junior (dès 14 mois), 14 euros.

Et je voudrais… voyager !
Et si une fée vous accordait trois vœux ? Que demanderiez-vous ? Futé, Quentin souhaite, à chaque troisième vœu… trois vœux supplémentaires ! Mais, on ne se moque pas indéfiniment d’une fée.
Le jeune garçon finira par se faire avoir… Tant pis, il décide alors de partir à la découverte du monde.
Evelyne Brisou-Pellen connaît bien les fées. N’en serait-elle pas une ?
Ce petit roman, comme ses autres publications, entraînera les jeunes lecteurs sur les chemins du monde imaginaire !
Les Trois souhaits de Quentin d’Evelyne Brisou-Pellen, collection Petit roman, éditions Rageot (à partir de 7 ans), 5,70 euros.

Nom d’un petit bonhomme !
Bon, autant le dire tout de suite, peu de femmes ont laissé leur nom à un objet. Enfin, peu ont été recensées par Dimitri Delmas, l’auteur de Et Eugène inventa la poubelle. Lui-même le déplore, précisant, en préambule, qu’il aurait souhaité trouver des copines aux sœurs Tatin. En fait de compagnes, ce sont plutôt des compagnons qu’elles côtoient dans ce petit livre, très drôle et très instructif. Le préfet Poubelle et sa manie de la propreté, on connaissait, Louis Braille et son sens du doigté aussi… mais qui savait que Candido Jacuzzi (Américain d’origine italienne), papa d’un enfant soufrant de douleurs articulaires était l’inventeur du bain à bulles ? Procédé amélioré par son neveu, une dizaine d’années plus tard. M. Frisbie, M. Celsius, M. Strass, autant de personnages sortis de l’oubli pour la plus grande joie des curieux !
Et Eugène inventa la poubelle, l’histoire des noms propres devenus des noms communs, de Dimitri Delmas, Actes sud junior, 9,90 euros.

Article de l’Union du 8 Septembre 2012

 

Merlieux / Avant la Fête du livre La balade contée, une réussite

Balade conté MerlieuxComme dit la chanson, « on n’a pas tous les jours vingt ans », âge de toutes les audaces. Celui aussi de la vingtième Fête du Livre de Merlieux, dont la 20e édition aura lieu le dimanche 30 septembre. Parmi la vingtaine d’animations venant se greffer sur l’événement, une balade contée à laquelle ont pris part quatre-vingts personnes, enchantées par la formule : la lecture d’un conte à différentes stations.
L’association des Randonneurs de l’Ailette (pour la conception du parcours) et Patrice Lemoine (expert en sylviculture incollable en matière d’essences, d’utilisation et de multiplication des arbres) ont amplement contribué au succès de cette sortie avec l’arbre pour vedette.
Il sera d’ailleurs de nouveau au cœur de la fête du 30 septembre où il sera question, lors d’un spectacle du Groupe de libération des arbres, de grève de sève. L’une des conférences aura pour thème les arbres remarquables de France. Des arbres qui pourront être vus en Montgolfière. Un spectacle à ne manquer sous aucun prétexte !

Article de l’Union du 8 Septembre 2012